31 mars | Vive la liberté individuelle
« Laissons un peu de liberté aux gens », telle fut la réponse du bourgmestre à mon interpellation relative à la lutte contre les pollutions lumineuses…
Dans la foulée, il s’engageait quand même à rencontrer les promoteurs de cette initiative et d’ensuite prendre des mesures pour réduire l’éclairage inutile. Un bon premier pas vers je l’espère de bonnes décisions.
Mais on l’a bien compris, pas question d’imposer aux commerçants d’éteindre leurs enseignes quelques heures durant la nuit, même si celles-ci n’ont qu’un intérêt limité en termes d’efficacité publicitaire durant les heures nocturnes.
Et pourtant, les décideurs politiques n’ont-ils pas l’obligation, dans leurs prises de décisions, de mettre en balance l’intérêt de tous et l’intérêt privé ? Et plus particulièrement en ce qui concerne l’éclairage nocturne, la sauvegarde de la biodiversité, de la faune, et les économies d’énergie ne pèse-t-elle pas plus lourd dans la balance que la mise en lumière de quelques vitrines pour des passants aussi rares que les cheveux sur mon crâne ?
Affaire à suivre donc.