Un budget qui manque de souffle

Le gros morceaux au Conseil de ce jeudi : approbation du budget 2018.

Le budget, c’est l’acte politique de l’année, et en théorie l’occasion pour la majorité de concrétiser par les chiffres son projet politique.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est bien que ce budget présenté par un Roger François aussi enthousiaste que loquace (je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est fatigant comme l’a affirmé le maïeur en conseil) manque de souffle.

Pour la dernière année de la législature, nous pouvions nous attendre à un budget révolutionnaire au vu de l’ensemble des promesses électorales de la majorité non encore concrétisées. Que nenni. En gros, un copier-coller des années précédentes :

  • du saupoudrage de subsides pour les associations, sans aucun critère d’attribution,
  • aucune mesure visant à réduire la quantité de déchets domestiques, et par la même occasion le montant de la taxe annuelle,
  • des projets centrés sur la brique et le bétons,
  • etc.

A l’extraordinaire, contrairement à la planification initiale, le projet d’aménagement de la place d’Auby n’apparaît plus dans les tablettes. On nous aurait amenés en bateau ? Grosse déception de ce côté.

Par contre, la ligne budgétaire destinée aux travaux ponctuels de voirie prend de l’ampleur pour atteindre 160.000 €. Rien d’étonnant en cette année électorale, d’autant plus que le choix des petits travaux à réaliser est laissé à la discrétion du service travaux (et donc de l’Échevin des travaux, par ailleurs bourgmestre).

ECOLO s’abstient sur le budget ordinaire et vote contre le budget extraordinaire.

Piste cyclable et aire de barbecue

Dans le soucis d’aider la majorité à remplir ses promesses électorales, ECOLO déposait deux points : la réhabilitation de la piste cyclable descendant la route des Munos et la remise en état de l’aire de barbecue, près de l’Info Camping.

Non catégorique pour ces deux points…

Qui sait, ces projet réapparaîtront- t-ils dans les futures promesses électorales.

Prochain conseil le jeudi 28 décembre.