Pourquoi me tairais-je, c’est la question qui me traverse l’esprit après ce conseil communal

Pas de point bien polémique en début de conseil.

Tranquillement, nous arrivons au 15e point.

Visites domiciliaires – Motion

Ce point, mis à l’ordre du jour par la majorité, proposait de soutenir le processus entamé par le Gouvernement par rapport aux visites domiciliaires.

D’entrée de jeu, le maïeur annonce que finalement ce point est à considérer comme une information au Conseil, étant donné que le code de la démocratie n’autorise les motions que si elles concernent une question ayant un lien avec la Commune.

Cette non-motion, arrivée en droite ligne du cabinet Michel, est donc lue, à titre d’information. Et le maïeur de conclure sa lecture en nous disant que nous pouvons passer au point suivant et qu’il n’y aura pas débat, vu qu’il ne s’agit pas d’une motion.

Je réclame le droit d’informer le Conseil et de donner mon avis sur la politique du Gouvernement Michel par rapport aux sans-papiers. On me dit non. Pas de débat.

Si pas de débat, alors pourquoi avoir mis le point à l’ordre du jour du Conseil ? Un Conseil, c’est quand même bien un lieu de débat.

Je demande alors que le point soit retiré de l’ordre du jour, puisqu’on n’autorise pas les conseillers de donner leur avis… Silence. Puis acquiescement du maïeur. Le point est retiré de l’ordre du jour.

Sécurité routière à Bertrix

C’est la deuxième fois que je revenais sur ce sujet, suite aux réponses insatisfaisantes de la majorité lors du Conseil précédent et aux déclarations de l’échevin de la pluie et du beau temps (que je salue en passant car je sais qu’il est un lecteur assidu du site de la locale Ecolo) en édito de « Bertrix ma Commune » insistant sur l’importance accordée par la majorité à cette question.

Ma proposition : créer une commission ouverte aux citoyens, aux associations, et aux mandataires, chargée d’établir un répertoire des zones noires sur le territoire communal, de mettre en place un plan d’actions à court, moyen et long terme, afin de réduire les risques d’accidents liés à la mobilité et de jouer un rôle de veille continue sur les situations accidentogènes liés à la mobilité.

Additionnons nos forces, nos propositions et nos expertises afin de réduire les décès sur nos routes.

Leur réponse : cette question est de compétence du Collège et du Conseil de Police. C’est d’ailleurs un courrier du chef de zone, rassurant, qui m’est lu par le maïeur.

En prime, on me reproche de surfer sur la douleur des personnes ayant perdu un proche, de polémiquer et de faire mousser la question à de fins toutes personnelles.

Lamentable.

Pour conclure, on m’intime de me taire…

Deuxième fois dans la soirée.

Bravo la démocratie.

Et bien non les amis, je ne me tairai pas. Que ça vous plaise ou pas…