Commune hospitalière
Interrogé sur ses intentions par rapport à l’interpellation du CNCD et du groupe interculturel AVANA le bourgmestre nous répond qu’à Bertrix, on a déjà fait le nécessaire, notamment en signant une convention en septembre avec le CRILUX. Par ailleurs il met en avant le travail réalisé par AVANA et d’autres associations.
Étonnant quand même que des associations, bien informées de ce qui se fait et ne se fait pas sur la commune, aient pris la peine d’interpeller le Collège.
Mais le Collège en restera là.
Mesures en vue de pallier au manque de médecins généralistes
Là aussi, aucun problème sur la commune. Même si certains médecins prennent de l’âge, la relève est assurée (il y aurait sept jeunes médecins sur le point de conclure leur formation).
Et pourtant, rien ne nous garantit que ces jeunes médecins ne seront pas attirés par d’autres cieux. L’appel à projet de la Région wallonne proposait des incitants dont ne veut pas s’embarrasser le Collège. Dommage.
Une nouvelle fois, circulez, y’a rien à voir 🙂
Réflexion de fin de Conseil
Petite réflexion du maïeur, avant de clôturer la séance : ce jeudi matin, il se trouvait dans sa voiture à regarder passer deux trains à 9H36, au passage à niveaux d’Assenois. Dans les trains, pas un chat ! Sa réflexion : à quoi bon se battre pour le maintien des trains si personne ne monte dedans ?
C’est le monde à l’envers. La SNCB réduit le temps d’ouverture des guichets, allonge les temps de trajets, réduit la qualité de ses services (je vous invite à prendre le désiro © qui relie Bertrix à Namur via Dinant, vous ne sentirez plus votre dos à l’arrivée), n’assure plus les correspondances, et sur base d’une observation à un moment hors-pointes de la journée, le bourgmestre en conclut qu’il est logique de supprimer des trains. La mobilité partagée devra attendra le départ de Michel Hardy pour exister à Bertrix.
Rien de neuf sous le ciel belge. Dans les années cinquante, le ministre Segers avait planifié la bussification de toutes les petites lignes rurales par la même méthode : faire rouler les trains en dehors des besoins de la population pour démontrer leur inutilité. Dans les années quatre-vingt, commander les voitures M5 (double étage) conçues pour un service banlieue et les faire rouler aux trans de pointe venant des frontières. Les Desiro sont bien pour de courts trajets mais non pour de longues distances ni pour former de longs convois puisqu’il n’y a pas d’intercirculation entre les automotrices. En Wallonie, il n’y a aucune volonté politique pour investir dans le rail et l’on ne dispose que ce qui peut convenir aux Flamands…
Bien triste constat Edgar, mais tellement vrai. Il est grand temps que cela change.